39e congrès annuel

du 24 au 26 mars 2017

Au nom de l’Université de Montréal et de la Société québécoise pour la recherche en psychologie (SQRP), il me fait grand plaisir de vous convier au 39e congrès annuel de la SQRP ! Comme par les années passées, cet événement scientifique d’envergure nationale se veut une occasion privilégiée de promouvoir la recherche en psychologie au Québec et dans la francophonie.

Le congrès se tiendra cette année du 24 au au 26 mars 2017 à l’Hôtel Hyatt Regency. La page du site sera régulièrement mise à jour avec des informations à propos des activités au programme durant le congrès et de l’hébergement.

Vous pourrez soumettre vos propositions de communications (symposiums, communications orales libres et affiches) à compter du 2 DÉCEMBRE 2016. Notez que la date limite retenue pour les soumissions est le 27 janvier 2017 à 23h59.

Le comité organisateur du congrès vous invite chaleureusement à y participer en grand nombre, afin de faire de cet événement un moment inoubliable de rencontres et de découvertes scientifiques !

Note : les dimensions pour les affiches doivent respecter les conditions suivantes :

  • êtres en format paysage
  • ne pas dépasser la taille maximale du panneau d’affichage qui est de 4′ x 6′

Au plaisir de vous voir à Montréal,
Très cordialement,
Frédéric Banville
Président du comité organisateur
39e congrès annuel de la SQRP


INSCRIPTION ET FRAIS D'INSCRIPTION AU CONGRÈS


À venir

HÉBERGEMENT


Notez que les réservations devront être effectuées avant le 28 février 2017. Après cette date, les nouvelles demandes de réservations seront traitées selon la disponibilité et le tarif préférentiel pourrait ne plus être disponible.

Voici le lien pour les réservations  :

https://aws.passkey.com/e/16493631

GRANDS ÉVÉNEMENTS DE LA PROGRAMMATION


Jour 1
VENDREDI 24 MARS
Jour 2
SAMEDI 25 MARS
Jour 3
DIMANCHE 26 MARS
Denis Mellier, Université de Franche-Comté
  • 17h30 à 19h00 (conférence d'ouverture)
  • Denis Mellier, Université de Franche-Comté
  • salle Opéra

Le bébé, son berceau familial et la fonction contenante du clinicien


La vie psychique n’a pas de frontières. Intervenir comme clinicien suppose cependant la délimitation d’un espace où celle-ci pourra être mise au travail. Travailler avec les bébés nous oblige ainsi à rechercher sans cesse une place à partir de laquelle leurs souffrances pourront être perçues, envisagées voire transformées, contenues. De nombreux dispositifs sont ainsi utilisés pour différemment observer, intervenir et prendre en compte les liens complexes entre lui, ce « sujet naissant », et les autres. La formation à l’approche psychanalytique de l’observation du bébé dans sa famille selon E. Bick représente ici une expérience privilégiée pour percevoir ces processus.

La naissance constitue un bouleversement, une révolution, tant pour le bébé qui vient de naître que pour sa mère, son père, la famille qui l’accueille en son sein. Comment cette déstabilisation identitaire peut-elle être contenue ? Comment le bébé construit-il son identité, ses « enveloppes psychiques » dans le même temps du « devenir » de ses parents, des changements dans sa fratrie et chez ses grands-parents ? Quelles conséquences au niveau du développement et de la psychopathologie ? Pour envisager une telle hypothèse, de liens intersubjectifs qui se nouent dans ce « berceau psychique familial », nous devons considérer la dimension culturelle de l’évènement naissance où les rites traditionnels s’effacent parfois au profit d’une valorisation de l’individualisme et du seul projet parental.

Travailler comme clinicien, c’est ainsi reconnaître la complexité du problème de la contenance de souffrances peu visibles et intriquées à de multiples niveaux.

 

Denis MELLIER a une formation initiale de psychologue clinicien. Ayant travaillé pendant plusieurs années en institutions, notamment dans la petite enfance, il a développé ses recherches à Lyon avant d’être nommé Professeur de psychologie clinique et psychopathologie à l’Université de Franche-Comté, où il assure la Direction du Laboratoire de Psychologie (EA 3188).

D’orientation psychanalytique, psychothérapeute, il promeut la formation à l’observation du bébé dans sa famille selon E. Bick. Il intervient également dans les groupes et les équipes et soutient l’activité de la Société Française de Psychothérapie Psychanalytique de Groupe (SFPPG). Il est actuellement co-Président du groupe de la WAIMH-France (Association Mondiale de Santé Mentale du Nourrisson).

Auteur de plusieurs ouvrages, « L’inconscient à la crèche » (aux éditions Érès), « Les bébés en détresse » (PUF) ou « le Bébé et sa Famille » (Dunod), il mène des recherches sur la fonction contenante et la prise en compte des souffrances primitives dans une perspective radicalement intersubjective : du côté de la vie psychique du bébé, de sa famille, mais aussi des équipes et des dispositifs de travail du clinicien.

Denis Mellier
  • Atelier 1 : 13h00-14h30
  • Denis Mellier

L’apport de la méthodologie de l’observation du bébé dans sa famille selon Esther Bick


Nous montrons comment l’observation du bébé dans sa famille selon la méthode d’Esther Bick peut constituer un apport intéressant pour la formation clinique du psychologue, pour la connaissance de la famille et du bébé dans son développement et pour inventer de nouveaux dispositifs de contenance dans le soin. Nous indiquerons d’abord comment cette méthode se situe par rapport aux autres types d’observations, plus « objectivantes ». Nous la présenterons selon son origine, une formation analytique qui répond à la nouvelle conception de M. Klein sur l’origine du transfert, celle des premières relations objectales infantiles. Les différents temps constitutifs de cette méthode, ceux de l’écriture, de l’observation après-coup et du travail associatif des points de vue en séminaire, sont ainsi au service du positionnement que l’observateur doit réaliser au domicile d’une famille où un bébé vient de naître. Le travail de contenance de l’observateur va accompagner les enjeux de la construction des liens pour le bébé. Nous pourrons enfin évoquer les différents dispositifs qui s’en inspirent et qui peuvent être utilisés dans la pratique du psychologue (observations en néonatologie, en garderie, positionnement en groupe ou en thérapie, mise en place de temps d’attention pour les groupes Balint, etc.) Nous pourrons illustrer notre propos et le discuter avec les participants.

Hugo Théorêt
  • Atelier 2 : 13h00-14h30
  • Hugo Théorêt

Dix raisons de se méfier de la stimulation électrique transcrânienne par courant direct dans l'étude des fonctions cognitives


La stimulation électrique transcrânienne par courant direct (SETcd) est une technique de modulation non invasive du cerveau permettant de modifier l’excitabilité corticale. Pour ce faire, un courant électrique de faible intensité est transmis d’une anode vers une cathode, résultant en une modulation à la hausse ou à la baisse du potentiel membranaire des neurones touchés par le champ électrique. Les études initiales ont suggéré que la SETcd permettait d’augmenter l’excitabilité des régions corticales situées sous l’anode et diminuer l’excitabilité des régions corticales situées sous la cathode. Ainsi, la SETcd offrirait la possibilité de perturber ou d’améliorer certaines fonctions cognitives en fonction de la polarité de stimulation et l’emplacement des électrodes de stimulation. Or, un grand nombre d’études récentes suggèrent que les effets physiologiques et cognitifs de la SETcd sont loin d’être aussi spécifiques et stables que l’on croyait. L’efficacité même de la SETcd est remise en question par plusieurs et son utilisation dans un contexte d’étude des fonctions cognitives semble compromise. Nous tenterons ici de présenter les plus récents travaux visant à évaluer l’efficacité de la SETcd.  Plusieurs idées préconçues quant aux effets de la SETcd sur le cerveau et le comportement seront abordées. Finalement, nous proposerons quelques pistes de solution permettant une utilisation plus efficace de la technique.

Martial Van der Linden
  • Atelier 3 : 15h00-16h30
  • Martial Van der Linden

Une conception psychologique processuelle et intégrative de la psychopathologie : la contribution de l’approche cognitive


Il paraît indispensable de s’affranchir d’une conception catégorielle et essentialiste des problèmes psychologiques (telle que représentée par le DSM). Les importantes limites de cette conception conduisent à privilégier une approche basée sur une description détaillée et rigoureuse des problèmes spécifiques des personnes, d’identifier le réseau de relations que peuvent entretenir ces problèmes et de développer une formulation psychologique individualisée prenant en compte la cooccurrence de difficultés différentes, leur caractère multifactoriel et l’hétérogénéité des mécanismes psychologiques qui les sous-tendent. Il s’agira d’examiner différents types de processus psychologiques (cognitifs, affectifs, motivationnels, relationnels, identitaires) et de les intégrer dans une interprétation cohérente, tout en tentant de déterminer l’influence des facteurs biologiques, sociaux et circonstanciels. Par ailleurs, cette conception amène à considérer que les interventions psychologiques doivent être taillées sur mesure en fonction des problèmes spécifiques de chaque personne. Nous illustrerons ce changement d’approche en nous focalisant sur la dépression et en montrant en quoi l’approche cognitive constitue un coup de projecteur pertinent, mais pas suffisant, pour mieux comprendre les symptômes dépressifs

Jean-Sébastien Boudrias et Véronique Dagenais Desmarais
  • Atelier 4 : 15h00-16h30
  • Jean-Sébastien Boudrias et Véronique Dagenais Desmarais

Mythes et réalités sur la santé psychologique au travail


Comment les psychologues du travail et des organisations conçoivent-ils la santé psychologique au travail? Est-ce que le travail est réellement la santé, ou peut-il plutôt rendre malade? Un travailleur heureux est-il plus performant? Un gestionnaire peut-il réellement causer des atteintes à la santé psychologique des travailleurs? S’ancrant dans les plus récentes avancées scientifiques, les conférenciers revisiteront différents mythes persistants entourant la santé psychologique au travail et les déboulonneront ou les nuanceront, à l’aide de résultats issus de la recherche québécoise et internationale. Des recommandations concrètes de pistes de recherche futures seront proposées.

Martial Van Der Linden, Université de Genève
  • 10h30 à 12h00 (conférence de clôture)
  • Martial Van Der Linden, Université de Genève
  • salle Opéra

Penser autrement le vieillissement cérébral et cognitif : une approche lifespan et plurifactorielle


L’approche médicale dominante interprète les difficultés cognitives pouvant apparaître et s’aggraver progressivement chez certaines personnes âgées comme étant la conséquence de maladies (p. ex., la maladie d’Alzheimer) ayant une cause neurobiologique précise, contre laquelle il faut chercher un traitement pharmacologique, à appliquer le plus précocement possible. Face aux échecs répétés de cette approche, des chercheurs et cliniciens, de plus en plus nombreux, défendent une autre approche prenant réellement en compte la multiplicité des facteurs et mécanismes (biologiques, médicaux, psychologiques, en lien avec le style de vie, sociaux, culturels, environnementaux) qui influent sur le vieillissement cérébral et cognitif, et ce, tout au long de la vie. Ce changement d’approche devrait conduire à mettre davantage l’accent sur la prévention et les interventions psychosociales dans le but d’optimiser le fonctionnement des personnes âgées dans leur vie quotidienne et d’accroître leur qualité de vie, leur bien-être et leur insertion sociale.

 

Martial Van der Linden est professeur de psychologie clinique à l’Université de Genève et professeur honoraire à l’Université de Liège. Ses recherches visent à mieux comprendre les difficultés psychologiques des personnes présentant des symptômes psychopathologiques, ainsi que des personnes avec des lésions cérébrales. Une partie de ses travaux est consacrée aux effets du vieillissement dans la vie quotidienne, et ce, dans une perspective plurifactorielle et intégrative.

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES ET AUTRES DOCUMENTS


Le congrès a pour objectif de favoriser le développement et l’implantation de liens durables entre la recherche et les milieux d’intervention pratiques tout en favorisant le transfert des connaissances.

PARTENAIRES DE LA SQRP


Département psychologie UdeM
Faculté des arts et des sciences UdeM
Vice-rectorat- Recherche, découverte, création et innovation UdeM
CDRIN