Après un événement traumatisant, certaines personnes vivent des transformations positives, phénomène nommé « la croissance post-traumatique ». Une équipe de recherche a tenté de mieux comprendre la croissance des évacué.e.s des feux de Fort McMurray en 2016. Il a été observé que les symptômes de stress post-traumatique et les stratégies d’adaptation expliquent la croissance post-traumatique.
Thalie Flores-Tremblay : Je suis étudiante au doctorat en psychologie - profil Recherche et intervention (Ph. D.) à l’Université Laval depuis septembre 2019, et j’effectue ma thèse dans le Laboratoire d’études et d’intervention sur l’anxiété sous la direction de Geneviève Belleville. Mes intérêts de recherche portent sur le trouble de stress post-traumatique et l’approche cognitivo-comportementale. Mon projet doctoral porte sur l’adaptation d’une intervention en ligne pour les femmes ayant vécu une agression sexuelle, et j’ai travaillé sur des projets portant sur la croissance post-traumatique en collaboration avec ma collègue, Marie-Pier Gaboury.
Marie-Pier Gaboury : Je suis étudiante au doctorat en psychologie (D. Psy.) à l’Université Laval depuis septembre 2019. Je suis actuellement auxiliaire de recherche dans le Laboratoire d’études et d’intervention sur l’anxiété, sous la direction de Geneviève Belleville. Mes intérêts de recherche portent sur le trouble de stress post-traumatique et l’anxiété. D’ailleurs, mon projet doctoral vise à décrire l’évolution de la croissance post-traumatique et du fonctionnement quotidien des évacué.e.s des feux de Fort McMurray et à examiner les variables qui pourraient expliquer le développement de la croissance post-traumatique à la suite d’un événement traumatique.